Brahms dans sa splendeur : à la fois compositeur pour chœur et orchestre avec son magnifique Chant du destin sur un poème de Hölderlin, et grand symphoniste. Par sa colossale Symphonie n° 4, nouvelle et originale, il nous prouve qu’il est pourtant « un Brahms authentique de A à Z » (Richard Strauss) et qu’il a définitivement réussi à surmonter l’ombre intimidante du grand Beethoven dans son dos. Au cœur de ce programme, l’antihéroïque Concerto n° 1 pour violoncelle de Chostakovitch, suscité par le géant Mstislav Rostropovitch. Bruno Philippe, révélation instrumentale aux Victoires de la musique 2018, en sera le soliste. Un concert dirigé par la jeune cheffe taïwanaise, Yi-Chen Lin, qui a conquis le public montpelliérain lors de ses débuts à la tête de l’Orchestre Montpellier la saison dernière aux côtés de Nemanja Radulović.
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